Actualités

ACTUALITES

JUIN VERT est un événement dédié à la sensibilisation autour du cancer du col de l'utérus. 

 

Le Cancer du col de l'utérus c'est:

  • 3 100 nouveaux cas qui sont diagnostiqués chaque année en France,
  • 1 100 décès évitables chaque année,
  • 75 % des cancers du col de l'utérus concernent des femmes de moins de 65 ans,
  • L’infection par papillomavirus humain (HPV) est très courante (80 % des adultes ont une infection à HPV au cours de leur vie). Le virus HPV est responsable de la majorité des cancers du col. L’infection persiste dans environ 10% des cas. Cette persistance est responsable de l’apparition de lésions précancéreuses et de cancer.

     

1- LE DEPISTAGE :

Le dépistage permet de détecter ces anomalies avant qu'elles ne se transforment en cancer. La prise en charge de ces lésions et leur traitement permet la guérison.

Le programme national de dépistage organisé a pour objectifs de réduire le nombre de cancers du col de l’utérus et la mortalité liée à ce cancer, d’améliorer l’information ainsi que la qualité de suivi ou des soins. Il garantit à chaque femme un accès égal au dépistage du cancer du col de l’utérus sur l’ensemble du territoire et un niveau de qualité élevée.

Taux de participation au dépistage organisé :

Le taux national de participation est de 59.5 % .

57.7% de participation au dépistage en Occitanie.

58% de participation au dépistage en Aveyron. 

Qui est concerné ?

Il est proposé à toutes les femmes de 25 à 65 ans, sauf indication contraire du médecin :

  • Entre 25 et 29 ans : le dépistage est réalisé par un examen cytologique (frottis) tous les 1 à 3 ans. Les 2 premiers tests sont effectués à 1 an d'intervalle, puis un frottis tous les 3 ans si les résultats sont normaux.
  • Entre 30 et 65 ans : le dépistage se fait par le test HPV-HR (recherche du virus HPV à haut risque), Il remplace l'examen cytologique et est réalisé sur les cellules prélevées lors du frottis. Il est effectué 3 ans après un frottis normal, puis tous les 5 ans jusqu’à 65 ans, à condition que le résultat soit négatif. Si le test HPV-HR est positif, des analyses supplémentaires sont réalisées pour détecter des anomalies cellulaires.

Le frottis du col de l'utérus est simple, rapide et indolore. Il peut être réalisé par un gynécologue, un médecin généraliste, une sage-femme, dans des centres de santé, ou dans un laboratoire de biologie médicale (sur présentation du courrier d’invitation ou d’une prescription médicale). Le prélèvement est envoyé à un laboratoire spécialisé pour analyse. Après quelques jours, les résultats sont communiqués. Si tout est normal, aucune action supplémentaire n’est nécessaire jusqu’au prochain dépistage. En cas d'anomalie, le professionnel de santé contacte la patiente pour proposer des examens complémentaires souvent chez un spécialiste.

Un examen pris en charge à 100% par l’Assurance Maladie

L’analyse de l'examen cytologique et du test HPV réalisés lors du frottis de dépistage est prise en charge à 100 % par l'Assurance Maladie. Pour bénéficier de cette prise en charge à 100 %, il faut que la femme ait reçu le courrier d’invitation sur son compte ameli (conservée pendant 6 mois puis supprimée automatiquement) ou par voie postale.

2- LA VACCINATION 

La vaccination contre les papillomavirus (HPV) reste la protection la plus efficace contre les cancers du col de l’utérus. Elle est recommandée chez tous les jeunes à partir de 11 ans et jusqu’à 19 ans.  Les infections à papillomavirus humains (HPV) peuvent être à l’origine de cancers du col de l’utérus, du vagin, de la vulve et du pénis, de l’anus mais aussi de l’oropharynx (gorge).  Son efficacité est proche de 100 % lorsqu’elle est effectuée avant le début de la vie sexuelle. 

Qui est concerné ?

  • tous les jeunes garçons et toutes les jeunes filles âgés de 11 à 14 ans révolus en 2 injections, espacées de 5 à 13 mois ;
  • en rattrapage, en 3 injections, pour les jeunes âgés de 15 à  19 ans  révolus qui n’auraient pas été vaccinés entre 11 et 14 ans révolus.

La vaccination peut être faite par un médecin, une sage-femme, un infirmier, un pharmacien. 

Le vaccin contre l'infection à papillomavirus humain (HPV) fait partie des vaccins pris en charge par l'Assurance Maladie. Il est remboursé sur prescription médicale à 65 %. Les organismes complémentaires interviennent habituellement pour compléter le remboursement.